Keytara Willmar

Je vais déjà présenter la famille Willmar de Fallcrest (l'historique viendra ensuite), je vais suivre le theme Scholar

Famille Willmar :

Le père Regdar :

était chef de la Garde de Fallcrest.

La mère Lerissa :

était Fille d'un noble , qui contre l'avis de ses parents se maria avec mon père.

L'ainé Ostran (32 ans) :

il était Marchand

La soeur Shaena (29 ans) :

Mariée à un jeune noble de Fallcrest

Le puîné Reed (27 ans) :

Chassé de la maison et vit comme un voleur.

Le cadet Garret (24 ans) :

Forestier

et enfin Keytara (22 ans) :

Partageant mon temps, la journée travaillant à la bibliothèque et le soir en étant serveuse à l'auberge du Pèlerin Chantant depuis 6 ans. et la suite viendra après...


Proches et entourages :

Errich de Valbrave :

il donna des cours à ma famille en échange d'un mariage arrangé entre son fis ainé et ma soeur Shaena.

Shardon de Valbrave :

il apprit à lire et à écrire en même temps que moi. il devint prêtre de Pélor.

Le mystérieux aventurier Everan :

il fut à la fois un tuteur qui m'apprit à contrôler mon don et un amant.

(Ma famille et moi sommes des changelins mais ayant pris une apparence définitive meme si a l'occasion voir rarement nous changeons d'apparence)

Alors que je naissais durant l'automne, ma mère, elle s'éteignait de fatigue. Ma naissance commença par une tragédie qui en suivit bien d'autres.
Mon père, Regdar Willmar, Chef de la Garde de Fallcrest, qui n'était pas souvent à la maison devait s'occuper de nous.
Il s'arrangea avec un ami de longue date Errich De Valbrave, ce que je découvris ensuite et qu'il avait promis shaena au fils ainé des Valbrave.
Il nous permit à ma famille et moi d'être pris sous l'aile de ce "second" père".
Ma famille est composé de mon frère aîné Ostran, vint ensuite ma soeur Shaena, mon deuxieme frere Reed et le dernier Garret.

Mon enfance se passa sous l'oeil vigilant de la nourrice des Valbrave et sous le regard attendrissant de mes freres et soeur.
A l'âge de mes 7 ans, mon père vint à décréter qu'il était temps pour moi d'apprendre à lire et à écrire, il voyait pour moi un avenir meilleur que mon frere Reed qui commençait à tourner mal en volant un peu partout. Errich accepta de m'apprendre à lire et à écrire et il fit de même pour son fils Shardon.
Et de là, naquit un amitié sincère entre shardon et moi, tous deux complices dans nos bêtises et dans l'entraide quand difficultés pour apprendre se faisait sentir. Je développais à cette époque déjà un esprit de ruse et de malignité hors du commun. Avec Shardon, nous aimions chaparder dans le garde manger et discuter de nos prochaines farces même si son père ne voyait pas d'un très bon oeil notre complicité.
Dans l'année de mes 8 ans, un événement se produisit alors que shardon et moi discutions, alors que j'allais lui répondre aucun son ne sortit de ma bouche mais je sentit les mots aller vers lui. Il m'avoua avoir sentis quelque chose rentrer dans son esprit et qu'il pensait avoir entendu directement mes mots en lui. Je lui répondit qu'il avait sûrement rêvé, même si au fond de moi avait éclot un je-ne-sais-quoi.
Depuis ce jour, une sensation naquit en moi comme si...je pouvais parler sans n'émettre aucun son, comme si...mon cerveau parlait directement à l'autre personne. J'essayais de cacher mes dons mais il fût des fois où même j'arrivais à déplacer les objets. J'appris à dissimuler mon talent du regard de mon père, je ne voulais pas qu'il sache que sa fille cadette avait des dons magiques alors qu'il avait prévus pour moi une meilleure destinée, je pensais même qu'il me voyait déjà mariée à Shardon.
Durant cette année, mon frère Ostran de 18 ans commença à devenir marchand enfin il faisait surtout le voyage entre plusieurs villes mais déjà notre famille se réduisait. Il laissa dans la maison une ombre de tristesse pour un frère qui nous avait toujours protéger. Je ressentis qu'une part de mon enfance s'envolait avec son départ.

A l'été de mes 12 ans, ma soeur shaena (elle a 19 ans) qui avait été promis à Alek le fils ainé des Valbrave, se maria, se fût une petite cérémonie où les deux familles furent réunis, même mon frère Ostran avait pu venir. Ce fût une joyeuse fête malgrés l'absence de mon autre frère Reed (17 ans), qui était partis errer les rues en quêtes de vol. Ce fut cette année que mon père le chassa de la maison car il faisait déshonneur à notre famille. C'est à cette date que mon enfance disparut, la réalité d'un monde où il fallait suivre l'honneur de la famille et s'en montrer digne mais le comportement de Reed m'avait toujours fait rêver. Celui qui n'avait pas peur de tenir tête à notre père alors que moi j'étais si innocente et naïve pensant que la vie ne pouvait qu'aller bien mais j'avais tort...
Durant cette année et jusqu'à mes 14 ans, j'appris en cachette à développer mes dons, soulevant un objet, réussissant un parler avec mon esprit par petite phrase avec Shardon qui devint mon complice et à qui j'avais révéler mon secret. Lui et moi, nous nous rapprochions de plus en plus même si je voyais en lui qu'un ami, je pense que lui me voyait au delà de l'amitié.
Au printemps de mes 14 ans, mon ami shardon fut pris au temple de Pélor, j'en ressentis un immense tristesse, dés ce jour nous pouvions hélas nous voir que une fois par mois si le temple lui permettait. Alors que pour moi je fût prise à la bibliothèque, mon père avait déceler en moi une érudit et il n'avait pas tort car j'étais saisis de passion pour la lecture. C'est en automne que mon frère Garret fut pris dans la garde forestière de Fallcrest, un honneur pour mon père qui voyait en son fils, ces débuts comme forestier.

De mes 14 ans à mes 16 ans, je vécus surtout auprès des livres et l'érudit de la bibliothèque, proche du Temple d'Erathis, un nain nommé Fargrim, m'apprit tous ce qu'il fallait savoir en passant par les mathématiques et les autres sciences ,et de là naquit un amour passionnel entre moi et les livres, ce fût surtout ceux des légendes et contes que j'appréciais le plus. Je passais beaucoup de temps à rêvasser à ces voyageurs et ces aventuriers qui affronter milles et un dangers pour sauver le monde, une belle femme ou en quête de gloire.
Dans l'année de mes 16 ans, j'appris que mon frère Ostran était mort sur la route qui le ramenait à Fallcrest, il , m'a-t-on dit, fut tué par des brigands. Mon frère que j’idolâtrais tant était mort sur la route par des vulgaires bandit, ce fût ce jour-là que mon coeur connut pour la première fois la haine, la colère et ce sentiment d'injustice. Pourquoi ce frère qui avait tout fait pour nous était mort comme ça ? Pourquoi lui ? lui qui nous avait protéger quand notre père était pas là.
Ma soeur, quand à elle déménagea avec son époux dans un autre ville plus loin. Elle voulait quitter ce village qui lui rappeler de mauvais souvenirs, même si au fond d'elle-même, je savais qu'elle ne voulait pas accepter la mort d'Ostran.
Notre famille se réduisait encore, il ne restait à la maison que mon frère Garret de 18 ans , mon père et moi. Les gains de nos métiers ne nous assuraient plus une vie aussi aisé qu'avant depuis la mort d'Ostran, la vie à la maison fut plus morose. Je mis un temps mon apprentissage de mon don pour me consacrer à la tâche de maîtresse de maison mais mon problème était l'argent. Mon père et mon frère ne pouvait guère faire un deuxième métier en plus du leur. Je me rendis à l'auberge du Pèlerin chantant où je fus accueillis par l'aubergiste Kundal, un humain qui tenait cette auberge depuis des années. Je lui fis ma proposition pour devenir serveuse et lui dit que je ne pouvais travailler que le soir il accepta volontiers en ajouta qu'on avait toujours besoin de bras surtout quand c'était de si jolie bras qui portait les bières aux clients.

Je commençais ma première année au Pèlerin Chantant, j'y découvris des pochetrons, des aventuriers, et d'autres personnes qui venait noyer leur chagrin ou leur ivresse dans l'alcool.
Alors qu'une nuit, je quittais la taverne, je sentis une silhouette me suivre et se rapprocher de moi. Soudain, il me saisit et me plaqua contre le mur et commença à farfouiller sous ma robe. Je fermais les yeux, me disant que nul ne pouvait venir à mon secours. Quand, je ne sentais plus mon agresseur , j'ouvris les yeux et découvris un elfe qui était venu à mon secours. Il avait mis à terre l'homme qui s'enfuyait maintenant.
L'elfe se prénommait Everan, il venait de très loin. Il me raccompagna chez moi, à la lueur de la bougie je vis mieux ses traits et j'en tomba amoureuse dés cet instant. Alors que je faisais bouillir de l'eau pour le thé, à mon habitude, je déplaça les tasses vers la tables quand je vis son regard et avait oublié que je devais conserver le secret. Relâchant ma concentration, les tasses chutèrent mais Everan les rattrapa à temps. Cette nuit fût l'une de mes plus longues nuit, en sa présence le temps semblait s'allongeait, durant cette nuit nous fîmes connaissance, et je lui parla de mon don. Il m'apprit qu'il avait déjà vu des gens doués comme moi mais très loin de Fallcrest. Il me dit qu'il venait un long et terrible voyage et prévoyait de passer quelques temps ici. Il me proposa de m'aider pour mon Don , Ce que j’acceptai avec joie.

De mes 16 ans à mes 18 ans, je ne travaillais plus que rarement au Pèlerin Chantant sauf quand l'aubergiste avait besoin d'aide, et quand j'y retournais Everan m'accompagnait toujours. J'appris qu'Everan aidait mon frère Garret à faire de lui un meilleur garde forestier en lui enseignant les secrets de la nature. Je fus un jalouse qu'il consacrait du temps aux autres. De mes journées, je travaillais à plein temps à la bibliothèque et le soir venait, Everan me rejoignait pour m'aider à contrôler mon don. Il me fit découvrir sa langue, son pays et ses légendes et je m'imaginais parcourant ces terres avec lui, il me fit part aussi de ses aventures et des gens étranges qu'il avait rencontré, je ne pouvais me lasser d'entendre ses récits qui hantait même mes nuits.Ces deux années, mon amour grandit comme mon don, à ses côtés le temps passait langoureusement.
A l'aube de mes 18 ans, un soir d'apprentissage Everan se pencha vers moi et me dit qu'il m'aima alors mon coeur s’arrêta de battre et nous nous embrassâmes fougueusement. Cette nuit fut longue, fougueuse où nos deux corps emportés par la passion se déchaînèrent d'un ardeur au milieu des livres qui ont longtemps contés des amours aussi passionnels.

Durant l'hiver de mes 19 ans, mon père mourut de fatigue et s'en alla rejoindre sa femme dans le repos éternel. Mon frère Reed (24 ans) plus attristait que je ne le pensait, quitta la ville le jour même et me dit qu'il allait dans une grande ville où son talent pouvait se développait à plus grande échelle. Mon autre frère Garret lui rejoignit la Garde de Fallcrest où disait-il aller suivre le chemin de notre père.
Quant à moi, le chagrin m'envahit, à la maison nous étions plus que deux et celle-ci paraissait de plus en plus ôté de toute vie mais heureusement qu'Everan était là pour me soutenir. Il était comme un phare qui me guidait, je ne pouvais imaginer la vie sans lui.
Je continuais mon travail à la bibliothèque où le vieux Fargrim vint me voir pour me dire qu'il quittait Fallcrest et allait rejoindre sa patrie nain avant de mourir. Il me nomma Erudit et plaça sous mon aile, une jeune apprentie de 15 ans nommait Eliza. Pour fêter cet avènement, Everan décida qu'il était tant que l'on vive ensemble, il m'avoua avoir gagner assez d'or pour vivre pendant 50 ans. Je quitta le foyer familial avec une certaine gène n'y avait-il pas là tous mes souvenirs de ma famille, là où avait grandi Ostran ce frère qui avait le tact pour être accepter partout ; cette sœur qui m'avait prévenu que les hommes étaient tous des malotrus qui pouvait vous briser le cœur ; ce frère Reed, aussi insaisissable que le vent, au caractère bien trempé et aux charmes fous qui faisait tourner les coeurs sur son passage ; et Garret un frère qui avait vécu pour son père et qui maintenant avait la lourde responsabilité de poursuivre sa tâche même si il n'avait pas été son favoris.
Everan et moi habitâmes une maison non loin de la bibliothèque pour mon plus grand plaisir qui me rappelèrent mon apprentissage en sa compagnie et de ses heures où la passion prenait le dessus sur la concentration.

Durant l'année de mes 20 ans, mon apprentissage étant fini, mon pouvoir était comme un étincelle, je la sentais grandir et se mouvoir en moi. Everan le comprit que mon pouvoir ne pouvait que s'accroître. Il n'allait plus aider Garret et planter son regard dans la forêt. Je vis dans ses yeux cette flamme qui m'avait fait succomber au début, la flamme de l'aventurier.
Mais il faisait souvent des remarques à propos de son pays qui lui manquait et qu'il avait envie de repartir découvrir de nouvelles terres. je n'y fis pas attention mais dés ce jour là, Everan était plus distant, plus rêveur. Je ne pensais pas que c'était dés ce jour que je l'avais perdu et que son coeur était à songer à son prochain voyage.


Mes 21 ans approchaient mais Everan lui partait, alors que je revenais de la bibliothèque, je vis que la maison était vide seulement un papier sur la table d'Everan me disant cela :
"Je suis désolé Keytara, il était temps pour moi de partir, je vais repars chez moi, je te garderais dans mon cœur. Et si le destin nous est favorable alors nos chemins se recroiseront mais d'ici là tu dois avancer et je ne te saurais d'aucune utilité. Tes dons psioniques ne se développeront que si tu es confronté aux dangers et à l'adversité. "
Suite à cela, un chagrin qui m'envahit comme une immense vague mais celle-ci ne se tarit pas ce n'est que grâce à mon ami shardon qui m'aida à surmonter cette épreuve et que je réussis à prendre un nouveau départ sans Everan.
Je vécus avec cette peine mais à la bibliothèque je lisais plus souvent les contes et légendes et rêvait de partir retrouver Everan, d'exploiter mon Don et de découvrir le monde. Un monde qui ne pouvait pas être pire que celui où j'avais grandis, là où la mort m'avait accompagné, là où la tristesse était comme une deuxième peau et là où l'injustice était au moindre coin de rue.

je passais beaucoup de temps à l'auberge pas comme serveuse mais comme observatrice. Je regardais ces aventuriers qui avait le courage de partir et d'affronter les dangers en aurais-je le courage un jour? J'avais 22 ans et j'avais une vie à explorer mais je ne pouvais pas faire mon voyage seule...

up :

j'ai mis la bibliothèque proche du Temple D'Erathis pour que cela soit plus logique.

OK pour le background. J'ajoute juste qu'au moment de commencer l'histoire, tu seras à l'auberge du Pèlerin Chantant, et cela va faire presque trois semaines que tu n'as eut aucune nouvelle de ta soeur qui réside à Winterhaven.

Up : Ma famille et moi sommes une famille de changelin ayant une forme presque définitive pour nous intégrer dans la societe de Fallcrest. Nous gardons le secret sur notre capacité.

En route pour le Pèlerin Chantant, j’aperçus de l’agitation sur la grand place. Je remarquais un de ces combats de chiens barbares et cruel qui se terminait. Equerrée, je détournais les yeux et vis une charrette non loin. Prudente, je m’approchai, craignant que celui-ci ne contienne une autre bête, mais à ma grande surprise elle n’emprisonnait pas un autre loup, mais une jeune fille étendue et bâillonnée se débattant dans les affres de la suffocation. J’eus pour réflexe de la délivrer du bâillon qui l’étouffait et je la tournais pour qu’elle puisse recracher la bile qui menaçait de salir ma robe. Je pris son visage entre mes mains, rempli de pitié pour cet être en si piteux état qui s’effondra inconsciente et respirant à peine.
Apercevant mon frère qui traversait la place en compagnie de plusieurs anciens camarades de la garde forestière de passage en ville, je lui expliquai rapidement la situation. Pas plus que moi, il n’aimait les combats de chiens, mais ne pouvait rien faire. Toutefois quand je lui parlais de la fille dans la charrette, il décida d’intervenir. En compagnie des gardes forestiers qui avaient suivis l’échange, il approcha de la charrette et me reconnut, tout comme Quinn . Aussi indigné que moi par ce que semblait avoir subi la jeune fille, Gareth entrepris immédiatement de trancher les cordes qui l’enserraient. Mais les chasseurs qui avaient récoltés leurs gains revinrent à la charrette et le ton monta rapidement. Ils ne voulaient pas renoncer à ce que la fille aurait pu leur rapporter gros. Ils se firent menaçants, arguant que nous n’avions qu’à nous mêler de nos propres affaires. Mais Quinn ne se laissa pas faire et s’assurant du soutien de Gareth et de Murdock dont les babines se retroussaient déjà un poussant un grognement rauque et menaçant. Gareth invoqua l'ancien édit seigneurial qui interdisait la vente d’esclave à Fallcrest. Discrètement, j’envoyais une rafale psy vers les chasseurs pour les décourager d’engager le combat. Renonçant grâce à moi, ils laissèrent mon frère empoter la jeune fille. Mon premier geste fut de les diriger vers le temple de Pelor, où les prêtres sauraient la soigner. Mais Quinn m'arrêta d'un geste, ils ne s'occuperaient jamais de quelqu'un portant le symbole d'Asmodée.
Pendant que Gareth ramenait ma nouvelle protégée chez moi, je courais jusqu’au temple de Pélor pour quérir mon ami Shardon. Cette fille allait certainement mourir si on ne l’aidait pas très vite. J’expliquais à mon ami les circonstances de ma rencontre avec elle et lui parlais à voix basse de la marque qu’elle portait et qui m’avait empêchée de l’emmener directement ici. Pragmatique, Shardon admit bien volontiers que beaucoup des plus radicaux auraient refusé de porter secours à une personne marquée de la sorte par Asmodée. Shardon risquait des problèmes si on apprenait qu’il avait aidé une représentante du mal, mais au nom de notre longue amitié, il le fit pour moi.
Quand nous arrivâmes dans la chambre où Gareth avait déposé l’inconnue, Shardon me confirma qu’elle était proche de la mort et qu’il était peut-être même déjà trop tard pour pouvoir la sauver. Mais il fit de son mieux et ne repartis que tard dans la nuit, non sans m’avoir donné des instructions précises avant de retourner au temple, son absence risquant d’être remarquée. Je restais plusieurs jours au chevet de la pauvre fille espérant qu’elle finisse par se réveiller, délaissant mon travail à la bibliothèque.
Réveillée en sursaut par un cri, je trouvai l’inconnue qui tentais de se lever, mais dont les efforts étaient vains. Heureuse, je me rapprochais pour lui demander comment elle se sentait mais je m’arrêtais net quand son regard se fit hostile et qu’elle découvrit ses canines en grognant ; je l’avais effrayée. Je devais la calmer, parce qu’elle était loin d’être guérie et Shardon avait dit qu’elle ne devait surtout pas bouger. Je tentais quelques mots apaisants en commun, ne sachant même pas si elle me comprenait, puis en elfique puisqu’elle ne réagissait pas. Elle réagit à l’elfique et je poursuivis mon discours dans cette langue. Je lui expliquais qu’elle ne devait pas bouger parce qu’elle n’était pas encore remise, puis comment je l’avais trouvée et secourue. Elle s’appelait Jenna et avait connu Everan pendant qu’il entraînait Gareth. Quand je l’avais trouvée, elle venait de voir toute sa famille tuée par les chasseurs que j’avais rencontrés au marché. Puis j’entendis Shardon arriver comme presque tous les matins pour prendre des nouvelles de Jenna. Je descendis pour l’accueillir et lui annoncer la bonne nouvelle. J’avertis en même temps Shardon qu’elle était très méfiante avant de rentrer dans la pièce. Je vis bien que la présence de mon ami l’effrayait, mais elle le laissa approcher. Pendant que Shardon ôtais des pansements, Jenna murmura quelque chose, puis son visage se décomposa et elle devint subitement très pâle. Craignant sans doute que dans sa récente agitation une des côtes de Jenna ne se soit déplacée, Shardon la rallongea tout de suite et je me précipitais vers la table pour prendre un verre d'eau. La malheureuse, bouleversée, bredouilla quelque chose sur une énergie qu'elle ne trouvait pas. Délirait-elle? Avec difficulté, elle nous expliqua que druidesse, elle pouvait ressentir un courant énergétique appelé énergie primale, mais qu'ici, il n'y avait rien, ce qui n'étais pas possible, cette énergie circulant partout. Voyant à quel point cette nouvelle la bouleversait, Shardon lui répondit qu'il n'était pas rare qu'au sortir d'un sommeil prolongé, les gens mettent du temps à récupérer toutes leurs facultés. Mais je connaissais trop bien Shardon pour savoir qu'il dissimulait une partie de la vérité. Quand Shardon eut refait tous les pansements, je donnais à boire à Jenna qui bu avidement, puis il m'entraina vers la porte; elle devait se reposer à présent. Quand la porte se fut refermée j'interrogeais Shardon du regard. En redescendant, il m'avertit l'air grave, qu'à présent, j'avais une énorme responsabilité; la fille ne remarcherait sans doute jamais, pas plus qu'elle ne retrouverait ses pouvoirs perdus.
Inexplicablement, je ressentais à l'égard de Jenna, un besoin de prendre soin d'elle. Etait-ce parce qu'elle représentais le dernier lien qui me reliait à Everan? Elle ne guérissait pas aussi vite qu'elle aurait dû au vu de son jeune âge, parce qu'elle pleurait la mort de sa famille. Me souvenant de la peine que j'avais éprouvée à la mort de chacun des miens, je laissais à Jenna le temps de faire son deuil à sa manière. Et, puisque ses jours n'étaient plus en danger, je repris mes fonctions à la bibliothèque. De temps à autres, Quinn et Gareth me demandaient des nouvelles de celle qu'ils avaient surnommé "ma nouvelle petite sœur" pour me taquiner. Un soir, en sortant du Pèlerin Chantant, je croisai Quinn qui savait me trouver par ici à cette heure. Comme il prenait de nouvelles de Jenna, je lui proposais de me raccompagner, un peu de conversation la distrairait certainement. Nous la trouvâmes affalée sur le sol, le souffle court et terrifiée. Quinn comprit bien plus rapidement que moi le problème et soulevant Jenna, il la porta jusqu'au jardin où il la déposa sur la pelouse puis se recula pour lui laisser plus d'espace. Il m'expliqua que certaines personnes finissaient par ne plus supporter d'être enfermées et que si je ne voulais pas que la chose se reproduise trop souvent, Jenna devait absolument sortir de temps à autres ; laisser une fenêtre ouverte ne suffisait pas.
J’étais horrifiée d’avoir imposé cela à quelqu’un et je m’excusais sincèrement auprès de Jenna qui avait réussi à se calmer mais qui ne voulait pas encore rentrer.
La soirée était douce, je rentrai chercher une lampe et installé sur le banc, Murdock endormi près de nous, nous parlâmes presque toute la nuit. Quinn était un vieux garde forestier jamais à cours d’histoires et d’anecdotes sur son passé de chasseur de prime. Ses récits valaient largement ceux que j’avais trouvé à la bibliothèque avec ce je-ne-sais-quoi de plus vivant qu’ont les histoires quand elles sont racontées de vive voix par leur héros. Jenna n’écoutais que distraitement, fascinée par la poignée d’herbe qu’elle avait arraché à la pelouse, cherchant à percer de son regard la nuit au-delà du cercle de lumière diffusé par la lampe.
Quand nous nous quittâmes, il ne restait que quelques heures avant l’aube. Quinn devait se reposer avant de repartir en tournée. Et Jenna avait fini par s’endormir, le visage serein. Après les évènements de la journée, je n’avais pas le cœur de la réveiller et je posais simplement une couverture sur elle, m’abandonnant dans la contemplation des étoiles et de la naissance du jour. Everan avait toujours aimé regarder le soleil se lever ; le contemplait-il aujourd’hui ?
Puisque le soleil était maintenant levé, je rentrai pour préparer du thé, comme chaque matin avant de partir travailler. Jenna semblait plus reposée qu’à l’accoutumée et chose surprenante, ses yeux n’étaient pas rougis par les larmes qu’elle versait habituellement la nuit, elle but son thé silencieusement, en regardant le jardin.
J’avais un travail important à terminer à la bibliothèque mais il ne prendrait certainement pas toute la journée, je pourrais rentrer dans l’après-midi. Je comprenais que Jenna redoute de rentrer au vu de ce qui s’était passé la veille, mais elle ne pouvait pas vivre dans le jardin. Toutefois, puisque la journée s’annonçait belle, la discussion pouvait bien attendre le soir.
Quand je rentrai, il était déjà tard pour diner, mais je savais que si je ne la forçais pas, Jenna ne mangeait quasiment rien. Je la trouvai très préoccupée et pendant qu’elle tournait machinalement une cuillère dans le pot de confiture, la réduisant à l’état de bouillie informe, elle s’ouvrit à moi. Ses pouvoirs perdus semblaient être toujours présents, mais seul de brefs étincelles reparaissaient. Visiblement, s’accrocher à tout prix n’était pas la bonne méthode, aussi, je lui conseillais la patience, peut-être avaient-ils besoin de plus de temps pour s’éveiller.
L’après-midi avançait et je dus retourner à la bibliothèque, Dame Allande devais venir consulter certaines archives avant la soirée. J’avais parfaitement vu que Jenna dissimulait une bonne partie de son pain, mais tout au moins avait-elle un peu mangé ce midi.
Jenna avait l’âme solidement chevillée au corps, aussi même en ne mangeant presque pas, elle finit par guérir et peu à peu accepter la situation. Je savais qu’une bonne partie du pain que Jenna prenait, elle le donnait aux oiseaux, mais ces petits compagnons semblaient meubler sa solitude durant mes absences. Un jour, en rentrant, Jenna me présenta un merle comme Lintuilë, ancien compagnon de son yéntaro, le druide Oromi Aldaron. La curiosité de l’oiseau m’incommodais un peu, mais Jenna semblait réellement heureuse pour une fois aussi je décidais de ne pas le chasser tant que celui-ci ne provoquais pas trop de dégâts dans la maison.
Un soir, Gareth qui était venu prendre le thé renversa la théière dont le contenu se répandit sur toute la table. J’arrêtais le thé avant qu’il n’atteigne le napperon, mais il continua à couler vers le bord de la table. Jenna poussa un cri, brûlée par le liquide tombé sur elle, et là, un miracle se produisit. Comment expliquer cela autrement ? Jenna bougea ses jambes. Incrédule, Gareth et moi la soutînmes alors qu’elle se levait et faisait ses premiers pas depuis que je la connaissais. Devant ce spectacle inattendu, les paroles de Shardon me revinrent à l’esprit et je me dis que ce que je voyais était tellement improbable que ce ne pouvait être qu’une intervention divine.
Le lendemain, Jenna ne cessa de marcher que quand elle s’effondra, à bout de force. Le presque jeûne qu’elle s’était imposée l’avait terriblement affaiblie, mais du jour où elle put marcher, elle recommença enfin à manger. Un soir, elle demanda à Quinn de la guider jusque dans une partie connue de la forêt. Je ne comprenais pas pourquoi elle voulait retourner là-bas, elle n’y avait que des mauvais souvenirs et j’avais espéré qu’elle reste ici avec moi. Je craignais pour sa santé encore fragile, mais pas plus qu’Everan, je n’aurais été capable de la retenir. C’est donc dans une aube resplendissante que je fis mes adieux à Jenna, non sans avoir obtenu la promesse qu’elle reviendrait.
Le temps passait en je commençais à m’inquiéter pour Jenna, mais même Quinn ne savait pas où elle avait bien pu partir après qu’ils ne se soient quittés. Le jour de son retour, Jenna était accompagnée d’un loup. Gareth connaissant les habitudes des druides de se choisir un compagnon animal laissa Jenna rentrer en ville. En les voyants devant ma porte, je fus surprise et surtout inquiète. Je regardais le loup en me demandant que faire d’un pareil compagnon ; la proximité d’un loup n’était-elle pas dangereuse ? Jenna ne semblait pas bien vaillante aussi m’empressais-je de les faire tous rentrer. Une fois assis, je demandai à Jenna si elle avait trouvé ce qu’elle était allée chercher dans son passé. Elle se contenta d’un sourire énigmatique et ferma les yeux. Un mouvement attira mon regard, sous mes yeux stupéfaits, le bouton de rose que j’avais accroché à mon corsage ce matin s’ouvrit en une rose pleine. Elle semblait avoir retrouvé ses pouvoirs perdus.

(je vais de temps a autre mettre des pages du journal de Keytara)


Journal de Keytara Willmar :(1)

Aujourd'hui, je me suis rendu à la bibliothèque de Carthagos, très belle soit dit en passant, mais le plus important est a suivre.
La personne que j'attendais le moins a voir, était la, comme a son habitude, il avait su se faufiler dans les ombres.
Alors que j'entendais sa voix, et que je me retournais, mon cœur s'est arrêté un moment.
A chaque fois, que je le vois, c'est comme si je retombais amoureuse, il dégage cet aura dont je ne peux me défaire.
Il est si intriguant, et insaisissable. Son regard si...pénétrant, je le sentais au fond de moi, qu'il était plus que cela,et mes doutes que j'avais fondés, pouvait être vrai, car il m'apprit, qu'il avait réussi à battre l'archange Radamanth.
Lui, qui avait affronté la mort, avec mes compagnons pour nous sauver, enfin pour me sauver, la preuve de son amour me touche.
Mais comme toujours a la fin de notre conversation, il partit, mais mon cœur avait hâte de le revoir, je savais sa destination.
Les Iles côtières, mes pensées se dirigeait la-bas mais ici, le pharaon noir est une trop grande menace.
Si jamais Everan, apprenait dans quoi je me lançais, il viendrait surement m'enfermer.
Mais il n'est pas la, c'est avec impatience que j'attends notre nouvelle rencontre, et peut être que la prochaine fois aurais-je plus qu'un baiser et une embrassade. Car il n'y a pas que mon cœur qui désire le revoir, mon corps entier espère ne serait-ce qu'un moment contre son corps. Mais un jour nos routes se recroiseront, je ne sais comment le dire mais ce doit être mon destin tracé...
Je me souviens de nos nuits a Fallcrest, on dirait que des années sont passés...C'est assez frustrant la personne que j'aime et que je désire le plus a le don, de me frustré a chaque fois que je le vois mais pourquoi ne peut-il par rester un peu plus longtemps avec moi...
Mes larmes ont trop souvent coulés, il est si loin mais je sens que cela est plus important que moi, j'accepte, enfin j'ai accepté ce choix jadis.
Qui m'arrive de temps a autre a regretter mais quand je vois le regard de mes compagnons, je sais que nous aussi nous avons une mission, bien lourde et bien périlleuse mais nous devons faire face.

Splendide! Tout simplement. Emouvant, intime, avec la bonne musique. Parfait.

Effectivement, c'est très bien. Voilà qui promet de rendre tes prochaines retrouvailles avec Everan très intéressantes, surtout quand on sait qu'il n'est autre que [error/syntax#40555.22]

Moi je sais! Moi je sais!
"Everan" est l'avatar de Corelon

Alors que je resserre les pans de ma cape autour de moi, je lève les yeux vers le ciel; mais mon regard ne trouve que les ténèbres. Pas de lune, aucune étoile pour se repérer, rien que l'obscurité. Ce pourrait aussi bien être le jour, il n'y aurait aucune différence. Ni lumière, ni guide; la Pyramide Noir éclipse tout.
Pas de lumière et plus de chaleur. Le froid augmente et doit se répandre partout; il achèvera les rares créatures qui pourraient survivre quelques temps sans lumière.
Cela fait au moins dix jours que le soleil a disparu. Les plantes doivent commencer à mourir... S'il n'y a plus de plantes, beaucoup d'animaux vont mourir de faim; puis leurs prédateurs périront aussi. Et leurs os seront ensevelis par un océan infini de glace. Il me semble que le froid de cet hiver éternel pénètre mes propres os et qu'il glace mon coeur d’effrois. Presque instinctivement, ma main cherche la fourrure de Sermo qui veille avec moi. Il n'y a plus rien à chasser maintenant. Compagnon fidèle; toi au moins , je suis certaine que tu serras toujours à mes côtés mon frère, quoi qu'il se passe.
Je me tourne vers la Larme de Pélor, dernière source de lumière et de chaleur. Peut-être est-il déjà trop tard? Peut-être sommes-nous les derniers êtres vivants au monde grâce à elle? Non! Ne commence pas à penser à çà! Nous nous approchons toujours d'avantage de la Pyramide et là-bas, se trouve l'instigateur de tout ceci. Tu vas faire exactement comme toujours: trouver la source du problème et l'éliminer pour rétablir l'ordre naturel et ta vie reprendra un cour normal ensuite. Soit forte! Lutte pour ta survie et celle de ce que tu protège! Si tu ne le fais pas, personne ne le fera à ta place alors ressaisi toi! Ce n'est pas le moment de faiblir et surtout pas devant les autres! Les faibles ne survivent pas!!!
Pendant toutes mes réflexions, j'ai remarqué que Keytara écrivait encore dans son journal jusqu'à ce qu'elle s'endorme. Je m'approche sans bruit pour écarter la plume des pages avant qu'elle ne forme une tache et ôter l'ouvrage des mains de Keytara. Dors mon amie, les dernières semaines ont dut être éprouvantes pour toi qui vivait parmis les livres; je puis bien veiller seule cette nuit. Est-ce la trace d'une larme qui brille sur sa joue?
Avant de refermer le livre, je ne peux m’empêcher de regarder la page noircie cette nuit. Chère Keytara, as-tu confié la cause de ton chagrin à cet étrange confident? Au bas de la page, mon regard est attiré vers un mot que je connais: "Everan". Ainsi c'était donc celà? Ton Amour te manque et cette brève rencontre à Carthagos a dut raviver bien des souvenirs. Garde espoir mon amie, il est toujours vivant et il ne t'a pas oubliée puisqu'il est revenu pour te sauver; peut-être vos chemins se croiseront-ils à nouveau.
Presque toute la page est couverte d'une écriture qui m'est étrangère, très différente, comme si quelqu'un d'autre avait tenu la plume. Je suis incapable de déchiffrer plus que quelques mots avec beaucoup de peine. Il y a trop de caractères et ils sont trop serrés. Inutile d'insister. Je pose le livre à côté de Keytara et je m'éloigne pour ne pas troubler son repos.
Keytara, tu m'as sauvée alors que je sentais mon âme se détacher de moi et tu m'as maintenue en vie alors que je n'en avais plus la force moi-même; tu m'as acceptée sans peur malgré ce que tu voyais de moi. Quinn et Gareth avaient fini par m'appeler "ta nouvelle petite soeur". Tout ce qui s'est passé depuis que tu as voulu vivre ta première aventure m'a fait comprendre que je tenais réellement à toi, d'avantage qu'à une amie en fait. Alors c'est une promesse, je veillerai sur toi jusqu'à ce que nous soyons rentrées chez nous et si l'occasion se présente, je ferai tout pour vous réunir toi et Everan.

Journal de Keytara : (4)

Trévisa, aussi belle que dangereuse. C'est dans cette ville que nous nous sommes rendus. Nous avons fait la rencontre d'un prince banni et d'une révolutionnaire à qui nous avions promis de donner un coup de main.
Mais après quelques péripéties dans l'auberge, d'où notre habitude à les faire venir à nous. Notre réputation nous avez précédé, enfin nous étions pas discrets.
Donc nous avons affronté l'Espada. Nous nous sommes enfuis dans les sous-sols. Cette révolutionnaire du nom de Carmena, nous a guidés au Temple de Ioun, où dans la journée nous avons pris des informations non satisfaisantes.
Donc nous prîmes la route, enfin les sous-sols, direction le Temple de Ioun.
Nous débouchâmes sur la route de nuit pour passer plus discrètement, même si certains de nos compagnons ne l'étaient pas.
Nous arrivâmes à la porte dérobée, et nous y sommes rentrés. Ensuite, nous découvrîmes des salles vides, et un homme, le prêtre qui nous avait aidé au Temple.
Il fût assommer et emmener loin dans les escaliers. Au-delà d'un porte, des bruits se faisaient entendre.
Et bien sur, je fus choisis pour entrer mais au préalable déguiser en prêtre, celui-ci qui était assommé.
J’entrais et là, fût ma stupeur quand je vis que la Luxure se tenait sur un fauteuil.
(L'écriture qui suit, est comme écrite d'une main tremblante, de peur ou de colère ?). Cette « Chose » si horrible soit-elle, est aussi terrifiante de beauté.
Je ne pus rien faire pour échapper à son contrôle et la, je pris la mesure que nous étions trop faible face aux sept péchés capitaux. Elle m'enserra de son épée.
Là, débarquèrent mes compagnons qui venaient à mon secours. Et avant que je n'ai faire quoi que ce soit, je me retrouvais avec mes compagnons et « IL » se tenait face à la Luxure.
Alors que celle-ci, étonnée de voir Everan arrivé, fût aussi surprise que celui-ci s'appelle maintenant Everan.
(On remarque des gouttes, des larmes sûrement).
Alors qui allait dévoiler son identité. Je m'en souviens....Avant qu'il « montre » ce qu'il était vraiment...Mon cœur s'est mis à battre à tout rompre...Je n'en pouvais plus...
Quand je levis mes yeux vers lui...Je ne pouvais détacher mes yeux de ses « ailes »...Il en avait pas deux comme les anges mais six...Six d'une beauté incroyable...
Son nom n'était pas Everan mais Evérael...Archange suprême de Ioun...Je ne pouvais plus rien dire...Ni bouger, j'étais tétanisée...C'était comme si au fond de moi, je le savais...
Mon cœur s'est arrêté de battre...
(Ce qui est marqué, est brouillé par les larmes). Alors que nous (Ce qui est marqué, est brouillé par les larmes).Everan, nous Evérael, décida de se sacrifier pour nous.
La seule chance de le sauver était de récupérer Tempérencia, L'arme de vertue cardinale, la Tempérance.
Nous avions 24 heures pour l'avoir et tenter de sauver Evérael des griffes de ce monstre, dont je n'ose imaginer ce qu'elle va lui faire subir.
Mais quand je serais devant elle, je n'aurais aucune pitié car elle aura osé poser ses pattes sur mon amour. Et je le jure de lui rendre en cent fois ce qu'elle lui fera subir.
Mais maintenant, nous sommes toujours sur l'île où se trouve normalement l'arme, mais nous sommes bloqués à la première salle, où six statues de bronze nous bloque la route.
Mais je ferais tout pour le sauver....
Même si le désespoir gagne mon cœur, mes compagnons et moi devons avançaient et terrasser les sept péchés capitaux.